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Jocelyne Saab, femme engagée et pionnière du cinéma libanais, vient de disparaître

Jocelyne Saab, femme engagée et pionnière du cinéma libanais, vient de disparaître

La cinéaste libanaise Jocelyne Saab s’est éteinte le 7 janvier 2019 à Paris, où elle résidait depuis des années.

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D’abord journaliste et documentariste, elle couvre l’actualité du monde arabe et plusieurs théâtre de guerre dans les années 80-90 (guerre civile au Liban, conflit saharien…) puis réalise quelques films de fiction, notamment Dunia, censuré en Egypte. Cette mauvaise expérience l’engage alors à se tourner vers la photographie et la création contemporaine dans les dernières années de sa vie.

« Malgré tout, je crois que ce qui fait la spécificité de mon parcours est que j’ai toujours voulu rester cohérente et suis toujours restée prête à me battre pour défendre ce en quoi je croyais, pour montrer et analyser ce Proche-Orient en pleine mutation qui me passionnait. »

En décembre 2018 elle a publié Zones de guerre, une anthologie photographique qui témoigne de 5 décennies de conflits couverts par cette femme engagée, une pionnière du documentaire et dont l'oeuvre singulière fait désormais partie du patrimoine cinématographique libanais. 

Principales œuvres de Jocelyne Saab : Le Liban dans la Tourmente (1975), Beyrouth, jamais plus (1976), Lettre de Beyrouth (1978), Beyrouth, ma ville (1982), Une vie suspendue (1985), Il était une fois Beyrouth (1996), Dunia (2005), What’s going on ? (2009).

Ouvrages disponibles à la BibliothèqueJocelyne Saab, la mémoire indomptée par Mathilde Rouxel (éditions an-Nahar, 2015) ; Zones de guerre, Photographies et photogrammes de Jocelyne Saab, Textes Elias Sanbar et Etel Adnan (éditions de l'oeil, 2018) 

 

Article published on01/16/2019

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